Il s’agit également d’un avantage. L'économie d'impôt procurée par cette déduction n'est pas prise en compte dans le plafonnement global des avantages fiscaux dont le maximum a été ramené à 10,000€ à compter de 2013. Un argument pesant pour les contribuables en mal de défiscalisation, ayant fait le plein des avantages pris en compte dans ce montant, durant toute l'année. Afin d’optimiser cet avantage, il faut à la fois être imposable et être fortement imposé, puisque l'économie d'impôt liée à la déduction de vos versements est proportionnelle à votre taux marginal d'imposition. Par exemple, pour 10,000€ versés sur un PERP, l'économie d'impôt n'est que de 1,400€ avec un taux marginal d'imposition de 14%, mais elle grimpe à 4,500€ pour les contribuables imposés dans la dernière tranche, soit 45%.
La rente qui vous sera versée est imposable dans les mêmes conditions que votre retraite, à la sortie. Plus vous serez imposé, moins son montant net sera élevé. Pour s’en sortir gagnant, il faut que votre taux marginal d'imposition diminue une fois que vous serez à la retraite. De ce fait, si vous avez encore des enfants à charge à la fin de votre vie active, qui ne le seront plus une fois que vous serez en retraite, votre tranche d'imposition risque d'augmenter puisque vous ne bénéficierez plus de l'avantage qui leur est accordé. En dernier lieu, vous ne pourrez pas récupérer votre épargne en principe avant vos 62 ans, l'âge de la retraite, et vous ne pourrez recevoir qu'une rente viagère, sauf option contraire.